Os desafios no controlo da epidemia de VIH em Angola: Experiência do Hospital Nossa Senhora da Paz, Cubal

Agostinho Pessela; Eva Gil Olivas; Raquel Maria  Mateus; Filomena Samba; Vicente; Milagros Moreno  Nicasio

Auteurs

Agostinho Pessela Hospital Nossa Senhora da Paz do Cubal, Benguela https://orcid.org/0000-0002-3246-6652
Eva Gil Olivas Hospital de la Santa Creu i Sant Pau https://orcid.org/0000-0001-7192-9667
Raquel Maria Mateus Universidade de São Paulo https://orcid.org/0000-0003-1394-9488
Filomena Samba Instituto Superior Politécnico Sol Nascente https://orcid.org/0000-0002-8117-9262
Vicente Hospital Vall d'Hebron: Barcelona, Catalunya https://orcid.org/0000-0001-9626-0023
Milagros Moreno Nicasio Universidade Autónoma de Barcelona https://orcid.org/0000-0003-0776-9739

Mots-clés :

infection par le VIH en Angola, échec du traitement du VIH, infections opportunistes

Résumé

L'hôpital Nossa Senhora da Paz (HNSP) a 11 ans d'expérience dans la gestion du VIH. Les échecs de traitement avec les antirétroviraux (ARV) de deuxième ligne et l'augmentation des infections opportunistes représentent un défi pour l'avenir de cette maladie en Angola. Elle a été réalisée dans le but de déterminer les caractéristiques des patients VIH traités à HNSP du 01 janvier 2015 au 31 août 2016, ainsi que les caractéristiques des patients sous TAR du 01 janvier 2010 au 30 septembre 2016. À cette fin, une analyse rétrospective des patients inscrits au programme DREAM a été réalisée, en enregistrant leur âge, leur sexe, leur taux de CD4 et leur stade au moment du diagnostic, l'initiation du TAR et leur évolution. Au cours de ces 20 mois, 3 089 tests de dépistage du VIH ont été effectués, dont 138 étaient positifs, ce qui indique une prévalence de 4,5 %. Du 1er janvier 2010 à ce jour, 906 patients ont reçu un TAR, dont 66,9 % de femmes. Actuellement, le programme DREAM suit 606 patients, dont 505 sont sous traitement antirétroviral. Parmi les patients sous TAR, 17 sont sous TAR de seconde ligne et 7 ont une résistance confirmée au TAR. La co-infection avec la tuberculose est de 24,3 %. Du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2016 128 nouveaux cas ont été incorporés, 11,7% sont décédés dans les 30 premiers jours du diagnostic et 6 d'entre eux ont un taux de CD4 inférieur à 50 avec une incidence de méningite cryptococcique de 33,3%. Il est nécessaire de concevoir des stratégies pour la population cible dans le cadre du diagnostic précoce du VIH afin d'établir un diagnostic à un stade précoce, réduisant ainsi la mortalité. Un problème vérifié est l'échec du traitement antirétroviral de deuxième ligne. L'incorporation de nouvelles familles thérapeutiques est un besoin impératif, de même que la prise en charge des infections opportunistes et l'incorporation de la charge virale, pour garantir un programme VIH de qualité en Angola.

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